Salty adventures at the Pollock Holes / Deux aventures salées aux Pollock Holes
If the dolphin-watching trip was the highlight of the weekend on Loop Head for the acorns and my niece P, mine was undoubtedly the Pollock Holes. So much that they get their dedicated blog post!
The Pollock Holes were the reason for booking this short stay on the windswept Loop Head peninsula. I’d wanted to explore them ever since reading Ireland’s Adventure Bucket List, a 2018 book by Helen Fairbairn.
The abundant sea life and calm waters of these large rock pools provide a perfect introduction to Irish snorkelling.
Yet it was late October, and a dip in these Atlantic tidal pools felt like a long shot – never mind snorkelling. But we were lucky with the weather.
Our first morning on Loop Head was sunny, and as calm as it gets on the blowy peninsula. Driving out to Kilkee, we arrived at the Duggerna Reef as the tide was at its lowest.
Si la sortie en bateau pour observer les dauphins de l’estuaire de la Shannon a été le temps fort de notre weekend à Loop Head pour les graines de chêne et ma nièce P, pour moi, ce fut sans conteste les bassins de marée de Kilkee, connus sous le nom de Pollock Holes. Tant et si bien que je leur consacre un article à part entière !
C’est à cause des Pollock Holes que j’avais réservé ce séjour sur la péninsule atlantique balayée par les vents. Depuis la lecture de Ireland’s Adventure Bucket List, un livre de Helen Fairbairn publié en 2018, je voulais les explorer.
L’abondance de la faune marine et les eaux calmes de ces grands bassins de marée en font l’endroit idéal pour s’essayer à la plongée au tuba en Irlande.
Seulement voilà : c’était la fin octobre, et même une baignade sauvage semblait hors d’atteinte. Heureusement, la météo était de notre côté.
Pour notre première matinée à Loop Head, il faisait beau, avec aussi peu de vent que possible sur cette péninsule des plus exposées. A notre arrivée à Kilkee, la marée était au plus bas sur le récif de Duggerna.
With the car parked by the Diamond Rocks Café, we quickly pulled on wellies and waterproofs to go and check out the Pollock Holes.
The high tide floods the entire sandstone reef. But as it ebbs away, it leaves behind dozens of rockpools, some of which are large enough to swim in. Or snorkel in.
For the Pollock Holes, whose sheltered waters are refreshed twice daily by the Atlantic flows, are home to an abundance of marine life, from many varieties of algae and sea vegetables (rock samphire, seabeet and rocket) to mussels, periwinkles, urchins and anemones.
For a few minutes, Brian and the acorns observed a tiny hermit crab search for and then move into a new shell, before scuttling away in the shallow rockpool.
(We also spotted, and reported here, 4 Portuguese man o’war (Physalia physalis) washed up on the rocks. Sightings of these highly venomous creatures used to be rare in Irish waters, but the increasing frequency and strength of Atlantic storms means they now travel further north than ever before.)
Une fois la voiture garée à côté du Diamond Rocks Café, nous avons enfilé imperméables et bottes en caoutchouc pour partir à la découverte des Pollock Holes.
La marée montante inonde le récif de Duggerna tout entier. Mais quand elle se retire, elle révèle d’innombrables trous d’eau, dont certains sont assez grands pour y nager. Ou y faire de la plongée au tuba.
Car les Pollock Holes, dont les eaux calmes sont renouvelées deux fois par jour par les courants atlantiques, abritent une abondance de faune marine, des algues variées aux légumes de mer comestibles (bette maritime, fenouil marin ou encore roquette de mer), en passant par les moules, bigorneaux, oursins et anémones.
Pendant plusieurs minutes, Brian et les graines de chêne observèrent un bernard-l’hermite “tout nu” à la recherche d’une nouvelle coquille et emménager bien vite quand il en trouva une à sa taille.
(Nous avons aussi vu quatre galères portugaises (Physalia physalis) échouées sur les rochers – contrairement aux apparences, ce ne sont pas des méduses. Jusqu’à récemment, ces créatures au venim redoutable étaient très rares sur le littoral irlandais. Mais à cause de tempêtes de plus en plus fréquentes et violentes, elles dérivent désormais jusque dans l’Atlantique nord.)
It was time for a swim. The still blue waters of the Pollock Holes proved too inviting to resist.
Much wriggling and thrashing ensued as Brian and I put on our swimsuits in the car, before heading back, fully dressed of course, to the rockpool closest to the car park. The acorns were not remotely tempted by the adventure. So they were put in charge of my camera.
Une baignade s’imposait. Les eaux bleues si calmes des Pollock Holes s’avérèrent irrésistibles.
Gigotements et gesticulations s’ensuivirent comme Brian et moi enfilions nos maillots de bain dans la voiture, avant de repartir, tout habillés bien sûr, en direction du bassin le plus proche du parking. Les graines de chêne n’avaient aucune envie de nous imiter. Aussi furent-ils désignés responsables de mon appareil photo.
I got in where the sandstone forms natural steps into the pool. The bottom was carpeted with multicoloured seaweed, as soft as velvet underfoot. The water looked tropical, even though the temperature suggested otherwise.
“How is it?” Brian asked from the shore as he finished getting ready.
“Fresh! It’s fresh, as they say. And lovely!”
I kicked off in my ungainly breaststroke, first swimming across the rockpool to where Squirrel was sitting, then the full length of the pool. I coudn’t stop smiling. This was epic living.
I need this wilderness for my heart to beat.
This was heaven on Earth. The stuff my dreams are made of.
Je suis entrée dans l’eau là où le rocher forme des marches naturelles descendant dans le bassin. Le fond était tapissé d’algues colorées, douces comme du velours sous les pieds. L’eau paraissait tropicale, même si la température suggérait une autre latitude.
“Elle est bonne ?” demanda Brian du rebord où il finissait de se changer.
“Fraîche ! Elle est fraîche, comme on dit. Et trop bonne !”
1, 2, 3 et me voilà partie à la brasse dans les flots bleus, d’abord en direction d’Ecureuil assis au bord, puis traversant toute la longueur du bassin. Le sourire aux lèvres.
Aventure épique pour que batte mon cœur.
Paradis sur Terre. Ce dont mes rêves sont faits.
Wild swimming under the wide open sky, in the sheltered, crystal-clear Atlantic waters of the Pollock Holes, while the mighty ocean roared and splashed only a few metres away.
Floating on my back under the bright autumn sun, I closed my eyes, and time was suspended for a moment. If I stopped moving my arms and legs, it was as if they didn’t exist anymore. A sensory experience like no other, a moment of absolute stillness in the cool embrace of the Atlantic Ocean.
Nageant sous le vaste ciel d’Irlande, dans les eaux atlantiques calmes et limpides des Pollock Holes, tandis que l’océan rugissait et remuait à quelques mètres de là.
Flottant sur le dos sous le grand soleil d’automne, je fermai les yeux, et le temps suspendit son vol. Si je gardais les bras et les jambes immobiles, c’était comme s’ils avaient cessé d’exister. Une expérience sensorielle à nulle autre pareille. Un moment de calme absolu dans l’étreinte glacée de l’océan Atlantique.
It would have been tempting to stay in just a little bit longer. But I wasn’t going to risk hypothermia, mild or otherwise. I reluctantly got out of the water, while Brian, still swimming, raced with Squirrel running on the rock alongside him.
Il aurait été tentant de rester dans l’eau juste un moment de plus. Mais je n’allais pas risquer l’hypothermie, modérée ou pas. A regret, je suis sortie de l’eau pendant que Brian faisait la course à la nage avec Ecureuil qui courait sur le rocher à côté de lui.
It took a long time to warm up after this incredible swim – a bowl of hot seafood chowder at the Diamond Rocks Café sorted me out in a few minutes. But the memory of this wild Atlantic swim still carries me through the dark stormy days of November.
Il me fallut un moment pour me réchauffer après cette baignade inoubliable. Un bol de soupe aux fruits de mer au Diamond Rocks Café me requinqua en quelques minutes. Mais le souvenir de cette baignade atlantique épique continue de me réconforter pendant les journées sombres et froides de novembre.
Two days later, on our last morning on the Loop Head peninsula before the long drive home, we went back to the Pollock Holes.
It was still sunny, but the western breeze had certainly picked up. And with it, the windchill.
Brian was determined to go snorkelling in the Pollock Holes. After all, this was the reason we’d come to “the other side of Ireland” for!
While I always welcome the prospect of wild swimming, Brian is all about exploring. So after even more wriggling and thrashing than the first time, three of the acorns (Pebbles and my niece chose to sit it out), Brian and I put on our wetsuits (affiliate link) and watershoes, and out we went once again on the Duggerna Reef.
Deux jours plus tard, pour notre dernière matinée à Loop Head avant le long trajet de retour, nous sommes retournés aux Pollock Holes.
Il faisait encore beau, mais le vent d’ouest s’était certainement levé. Et avec lui, la température ressentie avait baissé d’autant.
Brian avait décidé de faire de la plongée au tuba dans les Pollock Holes. Après tout, c’était la raison de notre présence “de l’autre côté de l’Irlande” !
Si je suis toujours ouverte à la perspective d’une baignade sauvage, Brian préfère explorer. Alors, après encore plus de gigotements et gesticulations que la première fois, trois des graines de chêne (Caillou et P avaient renoncé d’emblée), Brian et moi avons passé nos combinaisons de plongée et chaussures d’eau, avant de s’avancer une nouvelle fois sur le récif de Duggerna.
Coasteering at the Pollock Holes
My niece P was once again left in charge of photography, while I wore for the first time a GoPro camera in a head strap. Set on timelapse, it took over 1,800 snaps, some of which you can see below.
We left the snorkels in the car. When putting your head underwater for only a few seconds is enough to give you a “brain freeze”, as Mermaid calls it, snorkelling is difficult. That’s how our second adventure at the Pollock Holes turned into an introduction to coasteering!
From the same starting point as two days before, we swam across the first rockpool – Jedi, Mermaid and Brian ahead, then me, then Squirrel a few minutes later. He is not the most proficient swimmer yet, but he overcame his initial fear and bravely made his way across.
Ma nièce P fut à nouveau chargée de prendre des photos, tandis que je portais pour la première fois un appareil GoPro dans un bandeau frontal. Réglé sur la fonction timelapse, il a pris quelque 1800 clichés – certains sont visibles ci-dessous.
Les masques et tubas restèrent dans la voiture en fin de compte. Quand l’eau est si froide que quelques secondes suffisent à vous “geler le cerveau”, comme dit Sirène, la plongée s’avère vite douloureuse. C’est ainsi que notre seconde aventure aux Pollock Holes devint une introduction au coasteering !
Mêlant nage, escalade sur les rochers et sauts dans l’eau de mer, le coasteering se rapproche du canyoning.
Du même point de départ que deux jours avant, nous avons traversé le premier bassin de marée : Jedi, Sirène et Brian d’abord, puis moi, puis Ecureuil quelques minutes plus tard. Il n’est pas encore très bon nageur mais, surmontant sa frayeur initiale, il traversa courageusement.
The wind was his undoing though, chilling him to the bone as soon as he stepped out of the water. He was not to be tempted in again.
Four of us walked over to the next rockpool big enough to swim in – shallow and crystal-clear in the autumn sunshine. But the windchill and the cold water soon got the better of Mermaid and Jedi, who called it a day after a few minutes.
Le vent eut tôt raison de lui, le transperçant jusqu’aux os dès qu’il sortit de l’eau. Il n’y retournerait pas de la journée.
Notre quatuor rallia le prochain bassin assez grand pour y nager : peu profond et cristallin sous le soleil automnal. Mais le refroidissement éolien et la température de l’eau s’étaient saisi de Sirène et Jedi, qui jetèrent l’éponge au bout de quelques minutes.
If the seawater felt cold on my exposed hands, the wind felt even worse. But Brian and I kept going, exploring two more rockpools. The last one actually had a channel to the open ocean just beyond, its surface constantly ruffled by the bitter breeze.
Brian took the GoPro, and we swam together to the mouth of the tidal pool, and back.
Si l’eau de mer était froide sur mes mains exposées, le vent était pire encore. Malgré tout, Brian et moi avons continué, à la découverte de deux autres bassins. Le dernier avait même un chenal ouvert sur l’océan, sa surface contamment hérissée de vagues par le vent glacial.
Brian prit le GoPro, et nous avons nagé ensemble jusqu’à l’embouchure du bassin de marée.
By then, my fingers were stiff and I was shivering in my wetsuit. Never was I happier to pull on my DryRobe (affiliate link), and finally shield my frozen hands in its fleece-lined pockets! Unpeeling my wetsuit with fingers still stiff with cold proved an unexpected challenge. But as soon as I got dry and dressed in the warmth of the car, the sense of satisfaction warmed me up from the inside out.
Only a few years ago, I saw coasteering as a kind of mad-cap activity too far outside my comfort zone to even contemplate. Yet I had just spent a whole hour in challenging temperatures, swimming in the Pollock Holes and scrambling on the rocks between them. And loving it! It was tough, but it was also exhilarating and strangely addictive. I may well have to try it again in the future.
Thus ended our wild Atlantic adventures at the Pollock Holes and the Loop Head peninsula. An Irish bucket list item that delivered, and then some.
A notre retour sur le récif, j’avais les doigts gourds et je frissonnais dans ma combinaison. Jamais n’ai-je était plus ravie d’enfiler mon peignoir d’extérieur DryRobe et d’abriter enfin mes mains gelées dans ses grandes poches fourrées !
M’extirper de ma combinaison avec des doigts encore raides de froid s’est avéré plus difficile que prévu. Mais une fois rhabillée et revigorée par la chaleur de la voiture, le sentiment de satisfaction me réchauffa de l’intérieur.
Il y a quelques années, je voyais le coasteering comme une activité de dingue totalement hors de ma portée. Et voilà que je venais de passer plus d’une heure, par des températures frigides, à nager dans les Pollock Holes et à crapahuter sur les rochers qui les séparent. Et j’ai adoré ! Nul doute que ç’a été dur, mais ce fut aussi une expérience grisante et étrangement addictive. Il faudra sans doute que je retente ça un jour… quand il fera un peu plus chaud !
C’est ainsi que se terminèrent nos aventures atlantiques aux Pollock Holes et sur la péninsule de Loop Head. Un lieu qui a tenu toutes ses promesses, et plus encore.
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Oh I love sea swimming here (and wild swimming in general), it always takes a bit of convincing oneself to go into the coldish water, but you just feel so energised and so much better after
“This was epic living” – says it all!!!
Looks like such an amazing and exhilarating experience for you all. We plan to travel around the south of Ireland next summer instead of going abroad and this is now on my list of places to visit and go adventuring. Love everything about this blog post and you are super brave for dipping into the Atlantic in October – respect!