Remembering Philomena on Mothers’ Day
It’s been a strange Mothers’ Day. Heavy heart. Grief. But also connection and gratitude.
Philomena Canning, outstanding midwife and tireless campaigner, has died. Her powerful voice silenced by a cruel, heartless system. Her legacy lives on but what a price to pay. I am grieving. She was the mother of all mothers. My midwife extraordinaire.
She was my midwife during my first and only homebirth, that of Pebbles nearly 6 years ago (read about it here). Now I have lost a mother figure.
The hounding down of Philomena over the years was a modern day witch hunt – symptomatic of the world we live in. A world where control, domination and exploitation are the modus operandi. A world where people are expected to put up and shut up. A world utterly disconnected from nature. From the very planet that sustains all life. From our Mother Earth.
Philomena stood for the complete opposite of that. She stood for empowerment, compassion and connection. For the power within, nourished by a deeply rooted connection to Mother Nature. And a reverence for life and the creation of life.
Mother Nature knows what she’s doing, we must get out of the way.
And so connect we did. On Mothers’ Day, a group of mothers whose lives were touched by Philomena gathered on the beach to remember and honour her, in grief and gratitude.
Connecting with each other and with Mother Earth, on Mothers’ Day, to honour the mother of all mothers.
A mandala of spring flowers, symbol of rebirth, and her name written in pebbles on the sea shore. The sea was suitably rough and choppy, mirroring the feelings of bitterness and anger at the injustice she suffered. Wishing for the full story to be told.
I see a parallel between Philomena’s crusade for a woman’s right to choose how she wants to birth and the planetary fight for climate justice. So many voices silenced along the way, so many bright lights snuffed out, so many people sacrificed on the altar of Business-as-usual.
What we most need to do, is to hear within us the sounds of the Earth crying.
Thich Nhat Hanh
In losing Philomena, I hear within me the sounds of the Earth crying.
In our money-driven world, all too often we see the Earth as something to be conquered, exploited, mastered. Yet, far from standing above all things, humans are part of the interconnected web of life sustained by Planet Earth.
It’s time to come back down to Earth. Time to become grounded. We need to reconnect with nature and with each other. Because there is no place like Earth.
Taking on Philomena’s mantle and continuing the fight. The fight for justice and for a better world.
Your inner compass will show you the way. Look to it. Listen to your intuition. Sit in the centre of your courage: fear may be part of the journey but courage will overcome it every time. And please listen to my words. You were born to do this. You were born to do this.
Ç’a été une Fête des Mères particulière. Cœur lourd. Tristesse. Mais aussi connexion et gratitude.
Philomena Canning, safe-femme d’exception et activiste infatigable, est décédée. Sa voix d’une intégrité sans pareille étouffée par un système impitoyable. Elle laisse une marque indélébile, mais à quel prix ? Deuil. Elle était la mère de toutes les mères. Ma sage-femme extraordinaire.
Elle était ma sage-femme pour mon seul accouchement à domicile, celui de Caillou il y a presque six ans. J’ai perdu une figure maternelle.
Le pourchassement de Philomena ces dernières années s’avère symptomatique du monde actuel. Un monde où le contrôle, la domination et l’exploitation restent de mise. Un monde où les gens doivent encaisser en silence. Un monde totalement coupé de la nature. De cette même planète qui nous donne la vie. De notre Mère Nature.
Philomena incarnait le contraire de tout ça. Elle incarnait l’affranchissement, la compassion et la connexion. Elle incarnait le pouvoir intérieur, nourri par des racines profondes à la Terre mère et une vénération pour la vie et la création de la vie.
Mère Nature sait ce qu’elle fait, laissons-la passer.
C’est ainsi que dimanche, pour la Fête des Mères, nous nous sommes rassemblées, un groupe de familles touchées par Philomena, pour lui rendre hommage, en tristesse et en gratitude.
Connectées les unes avec les autres et avec Mère Nature, pour la Fête des Mères, en hommage à la mère de toutes les mères.
Un mandala de fleurs de printemps, symbole de renaissance, et son nom écrit en galets sur le rivage. La mer agitée reflétait bien les sentiments d’amertume et de colère à l’injustice que Philomena a souffert. Le souhait qu’un jour, la vérité soit révélée.
Je vois un parallèle entre le combat de Philomena pour le droit des femmes à choisir où elles souhaitent accoucher et la mobilisation planétaire pour la justice climatique. Tant de voix réduites au silence, tant de lueurs éteintes, tant de gens sacrifiés sur l’autel du “business-as-usual”.
Ce dont nous avons le plus besoin, c’est d’écouter en nous les échos de la Terre qui pleure.
Thich Nhat Hanh
Avec la mort de Philomena, j’entends en moi les échos de la Terre qui pleure.
Dans ce monde que l’argent fait tourner, trop souvent nous voyons la planète comme un objet à conquérir, dominer et exploiter. Pourtant, loin de se trouver au sommet de la création, les humains ne sont qu’un élément de la vaste toile de la vie nourrie par la Terre.
Il est temps de redescendre sur terre. Temps de revenir à la terre. Temps de renouer avec la nature et les uns avec les autres.
Reprendre le flambeau de Philomena et continuer le combat. Le combat pour la justice et pour un monde meilleur.
Ta boussole intérieure te montrera le chemin. Cherche-la. Ecoute ton intuition. Reste au centre de ton courage : la peur fera sans doute partie du voyage mais le courage la surmontera à chaque fois. Et surtout écoute bien mes mots. Tu es née pour ça. Tu es née pour ça.