St. John’s Eve / La nuit de la Saint-Jean
Midsummer brings the long-drawn day,
The dawn dance sends us on our way,
Sun-drenched hours lost in bee-flight,
Then honey sweet the solstice night.
Danielle Barlow, 2015
Ours wasn’t much of a bonfire, but on St. John’s Eve (Oíche Fhéile Eoin), i.e. 23rd June, we went down to the beach with our kettle barbecue and roasted marshmallows over the embers.
Greystones’ Cove was warm and peaceful. The breeze, too gentle to fly a kite, broke up the heavy clouds in beautiful sunny spells. It was a wonderful evening, fittingly surreal at times.
As the acorns munched on their last s’mores, a fleet of brightly coloured sea kayaks landed noisily on the beach – it may have been a birthday party.
They were getting back into their kayaks when the unmistakable sounds of a bagpipe echoed around the cove. Sure enough, a musician was marching up and down the low wall, practicing his instrument, oblivious to the incredulous passers-by looking down from the footpath above.
‘It’s an outdoor instrument, so I like practicing outside,’ he explained breezily when I got closer. Something to do with the moisture in the air, apparently. Inevitably, the man is Scottish. He was still playing and marching when we left the cove.
St. John’s Eve is traditionally celebrated on the eve of 23rd June by the lighting of bonfires. In Denmark, where we lived for three years, the Sankt Hans Aften tradition remains very much alive, with bonfires lighting up the entire coastline.
In Ireland, the midsummer festival of Oíche Fhéile Eoin was also a major annual event, with people jumping through the flames for good luck, and taking ashes from the fire to spread over their fields to protect their crops. But it seems the traditional bonfire night is now a thing of the past in most parts of the country, with Cork’s Bonna Night a notable exception.
Le soir de la Saint-Jean, nous sommes descendus à la plage avec notre brasero et, à défaut de feu de joie, nous avons fait griller des chamallows sur les braises.
A la crique de Greystones, le temps était calme et doux. La brise, trop légère pour faire décoller le cerf-volant, séparait les lourds nuages en de superbes éclaircies. Ce fut une belle soirée, ponctuée de moments surréels.
Comme les graines de chêne terminaient leurs derniers s’mores, une flotille de kayaks de mer hauts en couleurs débarqua bruyamment sur la plage. Un rassemblement organisé à l’occasion d’un anniversaire, semble-t-il.
Les kayakistes remontaient dans leurs esquifs quand le son inimitable d’une cornemuse retentit dans la crique. Et en effet, un musicien marchait au pas sur le muret de la plage, faisant des gammes sur son instrument, sous l’œil ébahi des passants qui le regardaient du haut du trottoir.
“C’est un instrument d’extérieur, alors j’aime bien répéter dehors,” expliqua-t-il quand je m’approchai. Et d’ajouter : “C’est à cause de l’humidité ambiante, l’air est trop sec dans une pièce fermée.” L’homme était écossais : ça ne s’invente pas ! Il jouait encore quand nous sommes remontés à la voiture.
La nuit de la saint-Jean se fête traditionnellement le 23 juin en allumant un feu de joie. Au Danemark, où nous avons vécu pendant trois ans, la coutume de Sankt Hans Aften reste bien vivante : les feux de joie illuminent tout le littoral du pays.
En Irlande, Oíche Fhéile Eoin était naguère un des temps forts de l’année. Les participants sautaient par-dessus les flammes pour s’attirer la chance. Ou encore ils ramassaient des cendres pour les éparpiller sur leurs champs et ainsi protéger leurs récoltes. Il semble cependant que la tradition se soit éteinte dans la plupart du pays ; le festival Bonna Night de Cork constitue une exception notable.
What a lovely bunch of coincidental occurrences – just goes to prove that it’s worth heading out, because you never know what you’ll find!
Absolutely! It was surreal and beautiful, and it was the perfect night for it!
Thanks for popping by 🙂